Ainsi donc c’était bien là ce que je craignais : on me confondait avec l’assassin de mon contact. Après tout, j’avais le profil parfait : une aura peu avenante et un carquois rempli de flèches, flèche que l’on avait d’ailleurs retrouvée sur le corps de la victime. Mais comment leur faire comprendre qu’elle n’était pas mienne… ? Rangeant ma dague et mon poignard autour de ma ceinture, je levais les mains en geste d’innocence.
« Vous vous méprenez sur l’identité de l’assassin. Je ne suis pas cet homme que vous – et que je – recherche. »
Mais comment le leur faire croire.
« J’ignore parfaitement qui l’a tué, et je gage ma vie que la flèche que vous retrouverez plantée dans son corps n’est pas la même que les miennes. Certes j’ai tout à prouver, mais j’avais besoin de cet homme pour des affaires qui ne vous concernent pas. Je recherche le meurtrier aussi ardemment que vous. »
Je poussais un soupir, laissais retomber mes mains et en passais une dans mes cheveux aussi blancs que la neige. « Dites-moi une chose. Vous savez que j’étais au rez-de-chaussée lorsqu’il a été abattu. Comment aurais-je pu, même en toute discrétion, lui tirer dessus et revenir aussi vite en bas ? Vous surestimez-là le pouvoir des elfes. »
Je regardais de mes yeux d’un bleu aussi pur que le ciel d’été chacun des visages qui se tenaient devant moi. Parmi eux se trouvait la jeune femme que j’avais prévenue à ma manière lors de la bataille de la taverne. Elle aussi avait été innocente, et j’ai là bien embêté de m’être mépris sur son identité.
« Je vous prie de m’excuser ma dame, pour cette flèche que vous n’auriez pas dû recevoir. Il semblerait que, ce soir, nous nous fourvoyons tous sur nos identités. » Dis-je calmement.
J’avais beau être en mauvaise posture face à eux, je garder tout mon calme et ma passivité. Les hommes ne m’effrayaient pas, comme bien peu de choses d’ailleurs. C’était là autant une qualité qu’un défaut : je ne connaissais pas la peur, j’avais toujours tendance à prendre sur moi et à foncer tête baissée lorsqu’il s’agissait de me battre. Mais je savais également être posé et détendu quand il le fallait, et la situation actuelle requérait toute ma disponibilité intellectuelle et un calme certain.
Tout ce que j’espérais, c’était que j’allais les convaincre. Je ne les connaissais pas, mais je devinais par leurs atours et leur posture qu’ils n’étaient pas de simples roturiers. J’avais affaire là à des nobles, certainement, du moins pour la femme. L’autre homme qui me menaçait devait être son protecteur, au vu de la posture qu’il possédait, devant et légèrement incliné vers elle.
Je plongeais mon regard déstabilisant dans les yeux de l’homme qui venait de prendre parole. En aucun cas il ne pouvait savoir qui j’étais réellement, et cela m’arrangeait fort bien. Car comment défendre sa vie et surtout sa crédibilité lorsque l’on est un assassin innocent d’un nouveau meurtre ?
« Je vous propose une chose : trouvons ce meurtrier ensemble. Je ne connais encore guère cette cité et à plusieurs nous aurons plus de chances. »
Qui sait, peut-être que cette proposition – même si je préférais travailler seul – allait pouvoir m’aider à honorer ma défense.
Sujet: Re: Quête 2 ✣ Nuit d'Ivresse Jeu 26 Mai - 17:33
Quête 2 ✣ Nuit d'Ivresse
Premier Cercle de Minas Tirith Jour d'Orbelain, le 3 du mois de Narwain Pendant la nuit
Dans cette sombre ruelle, la lune pâle de l’hiver illuminait les pavés. Trois gardes de Minas Tirith gisaient sans vie et à quelques pas de là, l’homme cagoulé qui avait menacé la Dame du Lebennin ne menacerait désormais plus personne. La cité n’était pas habituée à ce genre d’événements et Demenor aurait bien des choses à raconter lors de son prochain rapport.
Par interrogation sur l’identité des gardes, ou bien par réflexe, le Capitaine des gardes de la Fontaine s’accroupit aux côtés de ses hommes tombés et souleva leur casque pour dévoiler leur visage pendant que Oneborn surveillait l’albinos avec attention. Sans doute le garde de la cité priait-il les Valar pour ne pas reconnaître là des amis. A son grand soulagement, ce fut le cas. Dans le même instant, son oeil fut attiré par ces visages découverts. Etait-ce leurs cheveux ? La façon dont ils étaient rasés peut-être ? Le grain de leur peau ? Il ne pouvait l’affirmer mais dans ce tableau, quelque chose le troublait. Tandis qu’il observait d’un peu plus près, il vit une marque sur le cou de l’un d’eux, une sorte de scarification en forme d’oiseau. Ce signe ne lui disait rien mais il n’était pas normal qu’un garde le porte. Ce genre de tatouage était interdit dans les rangs de la cité.
Plus troublant encore. Après vérification, Demenor se rendit compte que les trois hommes avaient la même marque au même endroit. Cette fois il en était sûr, quelque chose n’allait pas avec eux. On pouvait même venir à douter qu’il s’agisse de véritables gardes de Minas Tirith... Oneborn quant à lui semblait avoir déjà aperçu un sigle similaire mais ne parvenait pas à se souvenir exactement où.
Cayla quant à elle souleva le capuchon de l’homme qui avait glissé un couteau sous sa gorge. C’était bien Osmund. Ainsi l’avait-elle bien reconnu. Mais beaucoup de questions restaient sans réponses à son sujet.
Alertant les autres, Demenor demanda à Cayla de l’aider à fouiller les cadavres des trois soldats. La jeune femme tira du bout des doigts un bout de vélin sale qu’elle avait trouvé caché sous le gantelet de l’un d’eux. Lorsqu’elle le déplia, ils y découvrirent un dialecte inconnu, un dérivé de l’elfique.
Lorsqu’Eraën approcha, il put distinguer ce qui était écrit. Même si à première vue ce langage n’était pas de sa langue natale, il parvint tout de même à en décrypter le message dans sa globalité sans pouvoir lire le premier mot : “... ne donnent que peu de lumière et pas davantage de chaleur. Bamentorn, au plus haut de la lune.”.
Si ce nom ne disait rien à Eraën ou à Oneborn, cela rappelait quelque chose à Demenor mais quoi ? Cayla put le lui rappeler car elle connaissait ce nom. C’était celui d’un potier ayant récemment oeuvré pour le compte de la Maison de Guérison et son établi se trouvait dans le premier cercle de la cité, presque tout au bout de l’arc.
Un silence de mort tomba sur leur groupe. A chaque instant une nouvelle question apparaissait mais une chose était sûre : ce meurtre à la taverne n’était pas aussi simple qu’ils l’avaient pensé.
Ils étaient là, quatre personnages, très différents les uns des autres mais tous étrangement liés dans cette sombre affaire. Le prince Théodred aurait sans doute ajouté à ce tableau bien disparate si son jeune cousin Éomer ne l’avait pas alpagué avant même qu’il ne quitte la taverne. C’était dommage, car une autre paire de bras aurait peut-être été utile !
Après un bref conciliabule, la décision fut prise. Il était urgent de connaître la menace et ils n’avaient pas le temps de prévenir la garde et d’intervenir de façon officielle. Le temps que l’information remonte jusqu’au premier cercle, l’heure du rendez-vous serait depuis longtemps dépassée car il leur restait moins d’une heure.
Le choix s’imposait donc à eux. Très vite, ils s’organisèrent. Eraën n’était visiblement pas coupable et n’avait sans doute fait que se défendre face aux gardes qui n’en étaient pas ! Demenor s’occuperait peut-être plus tard de son cas. Pour l’heure, il fut décidé que lui-même et Oneborn enfileraient les armures de deux des gardes. Ils iraient alors au point de rendez-vous et… aviseraient pour la suite. Il était impossible de prédire ce qu’ils allaient trouver après tout.
Puisque l’elfe de Mirkwood souhaitait lui aussi connaître le fin mot de l’histoire, il jouerait donc un rôle. Il les suivrait par les toits et les protégerait avec son arc si le besoin s’en faisait ressentir. Mais pas question de tirer plus vite que son ombre ! Demenor tenait à confondre les hommes qu’ils pouvaient rencontrer et surtout, leur tirer toutes les informations possible. Un mot de passe fut donc déterminé. Si l’un d’eux lançait le mot “araignée” alors Eraën devrait les tirer d’un mauvais pas.
Cayla quant a elle connaissait bien le chemin pour se rendre à l’atelier de maître Bamentorn et se révélait à nouveau indispensable. Le Capitaine des gardes de la Fontaine dût accepter tant bien que mal. Comme la laisser seule ici n’était pas une alternative bien reluisante, il fut décidé qu’elle serait une prisonnière de dernière minute aux yeux des scélérats qu’ils allaient croiser. Ainsi pourrait-elle les aiguiller dans le dédale d'échoppes et les mener rapidement au lieu précis sans pour autant éveiller un peu trop les soupçons.
Chacun s’attela à se préparer. Eraën avait certainement à faire avec ses flèches, assurer ses dagues ou autre, bref, faire des choses d’elfes ! Cayla quant à elle se saisit de la cape de l’homme que Oneborn venait de tuer. Il valait mieux couvrir son visage pour éviter d’attirer l’attention d’éventuels badauds lorsqu’ils la arpenteraient les rues avec la noble dame, épouse du seigneur du Lebennin… Quant à Oneborn et Demenor… ces messieurs durent se déshabiller pour enfiler les effets des victimes de l’archer de Mirkwood ! Nombreuses sont-elles qui auraient souhaité assister à un tel spectacle… car il en valait la peine !
Lorsque chacun fut prêts, ils se mirent en route.
Eraën se hissa sur les toits avec une agilité déconcertante et sans le moindre bruit. Il valait mieux espérer que cet elfe étrange ne les trahisse pas au moment le moins opportun ! Mais ils n’avaient pas vraiment le choix.
Les deux faux gardes de Minas Tirith arpentaient une ruelle secondaire. Demenor tenait discrètement le bras de Cayla. Un léger vent froid leur mordait les joues, s’engouffrant entre les interstices de leurs armures. Voilà ce qui arrivait lorsqu’une livrée n’était pas sur mesure ! Et c’était peu dire, ils s’y trouvaient un peu à l’étroit, surtout Oneborn…
Ils ne croisèrent pas un chat et les venelles étaient si sombres qu’ils redoutaient à chaque instant qu’un groupe en surgissent pour les égorger. Pensée bien stupide à bien y réfléchir. Il s’agissait de Minas Tirith ! La glorieuse cité des Hommes de Númenor, pas une vulgaire bourgade contrôlée par les brigands. Mais alors, que faisaient-ils dans cette sombre aventure en plein coeur de la nuit ? Mieux valait chasser ces mauvaises pensées et se concentrer sur la mission.
Cayla tenait bien son rôle et leur indiqua la route à suivre. Les deux soldats improvisés avaient beau lever discrètement le nez pour s’assurer qu’Eraën les suivait comme convenu, il demeurait aussi invisible qu’un fantôme. L’inverse n’aurait sans doute pas été très rassurant…
Ils ignoraient que sur les toits qu’il arpentait, l’elfe venait de tomber nez à nez avec un archer. Ce dernier semblait destiné à protéger la porte d’entrée de la maison du potier. Un combat s’engagea entre les deux hommes, sans que personne ne s’en rende compte.
Ignorant tout du combat que menait l’elfe au-dessus de leurs têtes, Demenor, Cayla et Oneborn passèrent un croisement et arrivèrent devant l’établissement. Aucune lumière n’en filtra. Les volets de bois étaient tirés, la porte était close. Ils approchèrent encore lorsque soudain, une silhouette se détacha de sous l'avant-toit de la porte d’entrée. Ils ne virent pas son visage car il était couvert, mais ils sentirent la menace. Cet homme était armé et prêt à les tuer au moindre faux pas, même si aucune arme n’était visible.
“Quelle belle nuit messires. N’en avez-vous jamais vu de plus belle ?” Dit-il d’une voix qui se voulait enjôleuse et qui demeurait pourtant légèrement sifflante et désagréable.
Dans ce contexte, cette phrase anodine prenait soudain des allures de… mot de passe. Voilà qui donnait tout son sens au mot sur le vélin. Ils n’avaient pas droit à l’erreur et devait jouer le tout pour le tout !
HRP
Eraën: Tu es sur le toit, et tu dois évincer un garde en train de surveiller la porte d’entrée où tes alliés approchent. Tu es donc face à un mortel, certes, mais il est loin d’être un amateur. Un combat s’amorce entre vous.
Un dé oui/non : Oui : tu t’en sorts comme un prince, il n’arrive pas même à te toucher. Non : très fort pour un mortel. Cela ne t’empêchera pas de l’achever !
Quel que soit le résultat, tu parviens à le tuer.
Cayla, Demenor et Oneborn Face à cet homme étrange servant de Cerbère, vous devez lui donner le mot de passe et quelque chose vous dit qu'il serait préférable de passer par la méthode douce ! Ainsi, vous lui répondez : “Les étoiles ne donnent que peu de lumière et pas davantage de chaleur” (Je vous laisse vous arranger entre vous pour savoir qui donne la phrase etc.)
Un dé oui/non : Oui : Traduction correcte Non : Votre réponse ne lui convient pas… ou bien est-ce votre allure ?
Si oui : L’ombre qui se tient près de la porte de la maison du potier semble se détendre. Il se détourne de vous et ouvre la porte d’où une chiche lumière vous parvient. Vous vous apprêtez à entrer. A peine la porte est-elle ouverte qu’une flèche traverse la gorge de l’homme dissimulé. Oups, Eraën a frappé ! (Je vous laisse libre de décider entre vous pourquoi Eraën tire. A-t-il entendu le mot “araignée” ?)
L’elfe albinos descend vous rejoindre puis vous entrez dans l’atelier que vous explorez prudemment. C’est un établi tout ce qu’il y a de plus banal. Une chose cependant attire votre attention : une légère lumière provient d’une porte entre-ouverte et celle-ci mène à un escalier aux marches rognées par le temps, ce qui les rend un peu escarpées. La lueur provient du bas des escaliers que vous ne parvenez pas encore à percevoir. Vous décidez donc de descendre.
Si non : L’ombre, aussi agile qu’un chat, frappe sur un objet se trouvant derrière lui ressemblant à une sorte de carillon. Le signal est donné ! Cinq silhouettes surgissent soudain des ombres des bâtiments alentours et se jettent sur vous dans le but évident de vous réduire au silence.
Pour Cayla, Demenor, Oneborn et Eraën Six ennemis vous font face : les cinq hommes + celui ayant donné l’alarme. Il y a donc théoriquement deux ennemis chacun.
Un dé 6 : Comment allez-vous vous en sortir ? Sachant que 1 est le minimum, le 6 vous donne une classe ultime, un trucidage en force de ceux qui se dressent devant vous. Cayla : tu peux choisir d’avoir comme les autres deux tueurs sur le dos (tiiiitre) et nous te laissons gérer la façon dont tu parviens à esquiver. Tes amis peuvent t’aider.
Bref on vous laisse vous organiser !
Sachez que quoi qu’il arrive, à la fin de ce tour, vos ennemis sont morts.
Nota bene pour Oneborn : sois vigilant quant à tes actions. Dans le dernier tour tu as dit à l’homme qui détenait Cayla que tu le laisserais partir s’il la relâchait. Alors le fait que tu trahisses ta paroles, en plus en lui lançant une hache dans le dos -alors qu'il tentait de s'enfuir- n’est pas trop dans l’esprit des dúnedain. (tu n’es pas Loki hein )
Nota bene pour tous : un grand pardon pour le retard que j’ai pris à vous répondre éè ça n'arrivera plus
Voici la carte de carte de Minas Tirith. La partie en rouge est le côté nord du premier cercle de la cité, là où vous vous trouvez. Le point bleu est la taverne que vous avez quittée. Le point orange est l'endroit où Eraën a tué les gardes. Le point rouge est là où vous vous trouvez à la fin du tour.
Je vous rappelle que les jets de dés doivent clairement être indiqués dans votre post, cela facilite notre lecture. La zone de flood pour les quêtes est ouverte ici, n'hésitez pas à vous y rendre !
Bonne chance les enfants et n’hésitez par à contacter mes sbires si vous avez des questions.
Sujet: Re: Quête 2 ✣ Nuit d'Ivresse Sam 11 Juin - 13:14
Nuit d'ivresse
Cayla, Theodred, Oneborn, Eraën & Demenor
Les événements sont arrivés si vite… respirant l’air frais, je me remémore tout ce qu’il s’est passé. La peur que j’ai ressentie à l’idée de la perdre. L’absence de retenue quand j’ai pris Cayla dans mes bras. L’angoisse éprouvée en songeant que peut-être mon fils ou des amis gisaient dans les rues de Minas Tirith. Le trouble, en découvrant ces marques. Le doute, avec ces mots elfiques. Quels événements viennent ainsi troubler ma cité ? Et Bamentorn ? Ma mémoire m’avait joué des tours, ma défunte femme se moquerait de moi, prétextant mon âge de grand-père. Mais impossible de me souvenir de pourquoi et où j’ai déjà entendu ce nom jusqu’à ce que Cayla permette de démêler l’histoire.
J’observe les ombres des bâtisses. Nous savons tous que le danger est partout, mais aurait-il pénétré les murs de la grande cité blanche ? C’est impossible. Qui commettrait une telle ignominie ? Il y a forcément des traitres, des hérétiques. Je n’aime pas l’idée de travailler avec l’elfe, mais comme je l’ai dit à mes compagnons d’infortune, nous n’avons pas le choix, clairement. Ensemble, nous décidons donc d’agir dans les règles. Pas de flèches perdues, pas de coup fourré. Nous sommes des guerriers, pas des vauriens. Finalement, la discussion la plus ardue n’est pas avec lui, mais avec Cayla. Aussi têtue que lorsqu’elle était enfant. J’ai peine à croire qu’elle n’ait pas fait tourner son époux en bourrique. Malheureusement, le temps limité dont nous disposons ne me laisse pas assez de temps pour la ramener à son père et arriver à l’heure au rendez-vous. Soit, mais elle devra se plier à ce que je déciderai.
Je fais un geste de la tête à l’attention de Oneborn et je m’agenouille pour ôter les vêtements d’un des cadavres qui faisait à peu près ma taille. Quoiqu’un peu plus petit… Vais-je porter les habits d’un traitre ? Comment a-t-il pu souiller ce privilège ? C’est un tel honneur que de porter les armures de la garde ! Ruminant de sombres pensées, j’ôte mes propres vêtements de ville pour enfiler la tenue du garde. Je croise le regard de Cayla, n’aimant pas du tout l’entrainer dans cette histoire, puis celui d’Eraen et je me fais plus renfrogné encore, si cela est possible. Puis d’un geste de la tête, j’invite Oneborn et Cayla à me suivre dans une ruelle secondaire.
Je dois avoir l’air bien ridicule, et je sens le froid de la nuit. Je m’approche de la fille de mon ami, pour lui saisir le bras, comme le ferait un mécréant sur sa victime. Je m’assure qu’elle n’a pas trop froid et qu’elle n’a vraiment rien, au passage. Mais évidemment, elle va bien ou est trop fière pour prétendre le contraire. En tout cas, je m’en remets à elle et la suis sans remettre en cause ses indications, mon attention étant complètement focalisée sur le risque de croiser des mécréants. Je stoppe net ma progression en voyant tout à coup une silhouette se dessiner au niveau de la maison du potier. Ma main se pose sur la hanche de Cayla, prête à la pousser en arrière pour lui éviter toute blessure en cas d’attaque. J’écoute la phrase mystérieuse de l’homme. Ses mots me disent quelque chose et j’hésite. S’il n’y avait eu que Oneborn et l’elfe à mes côtés, je n’aurais pas douté, j’aurais attaqué car je n’aime guère ce qui se joue dans ma cité. Néanmoins, j’ai comme l’impression qu’il ne vaut mieux pas tenter le diable. Alors je tente le tout pour le tout.
« Les étoiles ne donnent que peu de lumière et pas davantage de chaleur ».
les dés sont-ils toujours contre moi ?:
dé 1 : bon mot de passe ou pas ? Oui : bonne traduction Non : oups, échec
Dé 2 : puissance du trucidage
Erreur. Décidément, il faut croire que je suis maudit. Nerveusement, je resserre ma main sur Cayla, avant de dégainer mon épée, tout en observant autour de moi, guidé par les bruits et les mouvements rapides qui se jouent autour de nous. Cinq… sans compter celui grâce à qui nous sommes dans ce piège. Passant devant la jeune femme, je n’attends pas et me rue sur mes adversaires. La meilleure défense étant parfois l’attaque, je préfère garder un minimum de contrôle. Abattant sans trembler mon bras armé, je fais fi de la fatigue et de l’inquiétude, devant m’en remettre totalement à mes comparses. J’ignore qui sont ces gens qui osent agir de la sorte, mais au nom de Minas Tirith, je le découvrirai et je leur ferai payer. Evitant de justesse la lame d’un des hommes, j’enfonce sans remord la mienne dans le ventre d’un e nos ennemis, sans grande difficulté. En revanche, un autre parvient à me frapper en plein visage. Je crache du sang avant de me relancer dans la bataille, et je passe de très longues minutes à batailler avec lui.
acidbrain
Dernière édition par Demenor le Sam 11 Juin - 13:43, édité 1 fois
Le géant se sentait à l’étroit dans cette armure, ses mouvements s’en retrouvaient gênés. C’est donc d’un pas lourd qu’il accompagnait Damenor et Cayla jusqu’au lieu où les imposteurs avaient rendez-vous. Faisant passer la jeune femme pour une prisonnière. Ces ruelles sombres n’avaient rien pour inspirait confiance, s’il ne savait pas qu’il se trouvait à Minas Tirith, Oneborn aurait pu penser se trouver dans une de ces villes connus pour leur manque d’hospitalité. Portant un regard sur le garde de la fontaine et son amie, il savait que l’homme était un véritable maître épéiste, en revanche il ignorait tout de la jeune femme, il avait cru comprendre qu’elle faisait partie de la noblesse de la ville et en soit il pouvait aisément supposer qu’elle n’était pas à l’aise avec une arme. Comme quoi leurs deux peuples étaient différent et pourtant leurs origines étaient les même, il était courant chez les dunedain que les femmes prennent les armes pour se battre comme les hommes, parfois même mieux. La sous populations d’individus dans ce peuple impliquait à chacun de se battre si le besoin d’en faisait ressentir.
Le trio s’approcha dangereusement du lieu de leur destination, le géant jeta un coup d’œil en direction des toits dans l’espoir de voir leur allié elfique, mais rien, il espérait juste que l’inconnu ne leur ait pas fait faux bond. Un homme se trouvait là et si son visage demeurait dans l’ombre, Oneborn pouvait aisément observait ses gestes et sa manière d’être, il reconnut là les mouvements d’un guerrier. L’homme représentait un danger certain, mais sa voix, lorsqu’il leur demanda leur avis sur la nuit qui avait déjà depuis longtemps voler sa place au soleil, était des plus étrange, il semblait se vouloir amical, mais en même temps c’était à ce demandait s’il n’y avait pas menace voiler derrière ces mots. Le géant laissa le capitaine de la garde répondre, mais alors que la voix du garde se tut, l’ombre se retourna et frappa une sorte de cloche se trouvant derrière lui. Quoique cela puisse vouloir dire, Oneborn n’avait pas besoin qu’on lui fasse un dessin. L’homme avait-il senti l’arnaque, Demenor s’était-il trompé ? Il l’ignorait, à présent il n’y avait qu’une chose à faire. Tirant sa hache de sa ceinture, le dunadan se tourna vers l’ennemi le plus proche et attaque.
Lancer de dé:
Un dé 6 : 1 -> faible performance mais arrive tout de même à s'en sortir mais pas indemne. 5 -> Oneborn se bat bien et n’écope que de quelques égratignure. 6 -> Oneborn fait un véritable carnage en tuant ses deux adversaire avant de venir en aide à ses coéquipiers.
L’assaut fut très soudain et Oneborn eut du mal à esquiver cette première attaque. Et alors qu’il tente de riposter, un second ennemi l’attaque dans son angle mort. La lame ricoche sur l’armure de l’imposteur déstabilisant l’assaillant. Oneborn se retourne et d’un puissant coup de revers frappe l’homme au crâne avec le manche de sa hache. Esquivant une seconde attaque, il passe sous la garde de son ennemi et d’un coup de hache tranche dans la chair au niveau de l’abdomen avant de le repousser d’un coup de poing. L’autre revient à la charge, le crâne ensanglanté, Oneborn l’accueil d’un coup d’épaule le projetant au sol avant d’abattre sa hache sur le sommet de son crâne. Le survivant tente une attaque vengeresse, mais bien affaiblie par le coup au ventre, il ne parvint pas à toucher le dunadan qui esquive en tentant d’arracher sa hache du crâne du vaincu. Abandonnant son arme pour se saisir de l’épée du mort, il parvint à défaire la faible défense du brigand et de le tuer d’un puissant coup enfonçant sa lame sur l’épaule de l’homme.
Dernière édition par Oneborn le Mar 5 Juil - 21:35, édité 1 fois
Elle massa son poignet douloureux alors que les deux hommes observaient les cadavres. Elle regrettait qu'Osmund ait été tué malgré les paroles du rôdeur, tout comme elle aurait souhaité ne pas être aussi gauche et fragile dans une situation pareille. Adressant un bref hochement de tête à l'attention des excuses de l'elfe, elle avait machinalement passé une main sur son cou: deux fines coupures l'ornaient désormais, et si les saignements n'étaient pas importants il semblait évident qu'elle garderait des cicatrices pendant les mois à venir. Rien de grave, mais pour son rang c'était déjà beaucoup trop et peut-être aurait-il été temps de retourner au sixième cercle, en sécurité chez elle. Très certainement ce que Demenor aurait suggéré, si elle n'avait pas eu la réponse à une partie de l'énigme qui se présentait à eux. À l'abri de la large capuche, elle avait guidé les deux hommes à travers le premier cercle, son regard scrutant parfois les toits sans jamais réussir à apercevoir l'elfe qui devait s'y trouver. Que signifiait donc toute cette affaire, et plus important, pourraient-ils découvrir ce qui se cachait derrière?
Ces pensées, et d'autres sur les implications d'un éventuel complot au sein de la Cité Blanche, occupèrent son esprit pendant une bonne partie du chemin, la coupant du silence tendu pesant sur le petit groupe.Peu avant d'arriver à l'atelier du potier, elle abaissa un peu plus la capuche, dissimulant son visage dans les ombres et cachant l'inquiétude et le soupçon de peur qui devait briller dans ses yeux. Sentant la main du Capitaine sur sa hanche, elle se tendit plus alors qu'un homme s'avançait vers eux. Impossible de le reconnaître ou non, le tissu et l'obscurité n'aidait pas, et elle se sentit poussée en arrière alors que le bruit du métal s'entrechoquant s'élevait dans la rue. Le mot de passe n'était pas le bon, et maintenant une demi-douzaine d'assaillants se ruaient vers eux avec l'intention de les faire définitivement taire.
Spoiler:
Dé 1: Oui: Cayla reste sur ses pieds malgré le bordel ambiant Non: Elle se prend les pieds dans sa robe et trébuche
Dé 2: Niveau de badassitude au combat: 1
Reculant instinctivement, la jeune femme s'affala au sol, les pieds emmêlés dans le tissu qui la couvrait. Au moins n'était-il pas déchiré, mais elle accusa néanmoins le choc de ses parties tendres heurtant durement le sol, laissant échapper un petit gémissement de douleur. À quelques mètres Demenor et le rôdeur luttaient contre ceux qui étaient sortis des ombres, mais pas tous. Un autre s'approchait d'elle, un sourire menaçant et mauvais sur les lèvres, la lune se reflétant sur la lame qu'il levait à son intention. Terrifiée, elle sentait ses jambes trembler, incapables de la soutenir si jamais elle réussissait à se relever à temps, repoussant autant qu'elles le pouvaient le sol sous elle pour s'éloigner de celui qui s'approchait toujours plus.
Son cœur battait à tout rompre, résonnant dans son crâne alors qu'elle rampait presque pour échapper à la lame qui allait bientôt s'abattre sur elle. Ar... Le mot s'étouffa dans sa gorge quand l'arme plongea, manquant de justesse son ventre et heurtant les pavés sous elle. Donnant un coup de pied dans la jambe de son assaillant, elle en profita pour reculer plus et hurla, ne se souciant plus de se faire remarquer de toute la cité ou non. Araignée! Repoussant la capuche de son visage, elle cria à nouveau en direction des toits, espérant que l'elfe, ou au moins une de ses flèches, apparaîtrait et s'occuperait de celui qui menaçait sa vie.
Dernière édition par Cayla le Mer 13 Juil - 14:49, édité 1 fois