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 Voyage d'un hobbit au Pays de Bree

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Feat : Billy Boyd


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Date d'inscription : 12/01/2016

Eriador
MessageSujet: Voyage d'un hobbit au Pays de Bree   Voyage d'un hobbit au Pays de Bree Mini_h10Lun 25 Jan - 21:32



Voyage d'un Hobbit au Pays de Bree
Tauriel et Pippin

L’aube teintait d’or les collines vertes, à l’ouest le Brandevin étincelait d’écumes d’argents et les rayons de feu couvraient d’ambre la surface de l’eau, une brise douce agitait l’herbe recouverte de la rosée fraîche, l’aurore pleurait les étoiles et ses larmes, reflétant l’éclat du ciel de nuit, s’accrochaient aux prairies et aux jardins. Dans les collines, près de la Haute Haie et des arbres de la Vieille Forêt où s’étendait une ombre étrange et effrayante, se dressait Château-Brande, la demeure des Brandebouc, seigneurs du Pays de Bouc. Deux Hobbits s’étaient glissés dans l’écurie après le petit-déjeuner, le jeune Peregrin Touque finissait de préparer son poney avec la compagnie de son cousin, Meriadoc Brandebouc, qui rêvassait vautré dans le foin, songeant sans doute à quelques aventures et à un voyage. Il soupirait régulièrement à ce sujet, il était très ennuyé de ne pas pouvoir partir avec Pippin, mais il devait surveiller un autre de ses cousins, Frodon était étrange, il avait peur qu’il disparaisse comme ce bon Bilbon s’il le perdait des yeux. Il redressa la tête et regarda Pippin, il était sans doute plus dangereux de laisser l’intrépide jeune Touque quitter la Comté, même pour le court voyage qu’il devait faire jusqu’à Bree, que de laisser quelques jours sans surveillance le Sacquet, bien plus sage que leur jeune cousin. Pippin s’attirait beaucoup d’ennuis, il n’était jamais étranger à eux, mais d’habitude, Merry était avec lui et il était sûr que Pippin allait faire une bêtise. Depuis qu’ils avaient quitté Hobbitebourg et jusqu’à Château-Brande où ils avaient passé la nuit dans la demeure de sa famille, il n’avait pas cessé de changer d’avis et de penser à cela, il retournait l’idée dans sa tête et aucune décision ne lui convenait. Le poney de Pippin était prêt et Merry sauta sur ses pieds, il s’approcha de la monture et posa une main douce sur son cou avant de sourire à son cousin.

« Tu es sûr que tu ne veux pas que je t’accompagne à Bree ? »


Demanda-t-il sur un ton enjoué, lui aussi aurait aimé aller avec son cousin à Bree, il était si rare pour les Hobbits de quitter la Comté et Bree ce n’était pas si loin. Mais la voix tendue dévoilait l’inquiétude que cachait le ton joyeux. Malgré l’apparente tranquillité de Merry, il était inquiet pour son cousin, le souci marquait son visage, il était paisible et guère agité, mais il avait les sourcils froncés, comme quand il réfléchissait à quelques choses qui lui posaient problème.

- Et donner raison à Perle pour qu’elle aille le raconter à Pervenche et à Pimprenelle ?  


Pippin haussa les épaules, le sourire ne quittait pas ses lèvres, son visage était doux et tranquille, il ne semblait avoir aucune inquiétudes ni craintes quant au voyage, pour l’heure en tout cas, il avait fait route avec son cousin et tant qu’il était en la Comté il ne réfléchissait à combien il était effrayant de la quitter.

« Fait un peu attention et essaye de ne pas t’attirer d’ennuis... »


Le raisonna gentiment Merry, il passa une main sur la tête de Pippin et ébouriffa ses cheveux, comme quand ils étaient petits, ils étaient grands maintenant et c’était un geste qu’il ne faisait plus que rarement, il traduisait l’inquiétude qu’il ressentait à laisser Pippin. Celui-ci s’écarta en grimaçant, boudeur, mais son sourire flottait toujours sur ses lèvres malgré l’expression blessée qu’il adressa à l’autre Hobbit.

- Merry ! Tu parles comme mon père et mes sœurs !

S’exclama-t-il réprobateur, secouant la tête, ce qui fit rebondir les boucles de ses cheveux. Il était vrai que cela était rare que les Hobbits de la Comté voyagent sur la route de l’est, mais Bree n’était qu’à 13 lieues d’ici, ce n’était pas un exploit, en fait, c’était moins loin d’aller de Château-Brande jusqu’à Bree que d’aller du pont jusqu’à Grand’Cave.    

« Que vais-je faire sans toi Pippin ? Je vais m’ennuyer à mourir ! Si tu n’es pas de retour dans cinq jours, je viendrais te chercher ! »

Rigola Merry, même s’il était absolument sérieux, il y avait des dangers sur les routes, il y avait des brigands et des loups, même par ici, quelques soient les ennuis de Pippin, il viendrait toujours le chercher. Et c’est sur ces mots que les deux cousins qui n’allaient jamais l’un sans l’autre nulle part, se séparèrent. Merry aida Pippin à grimper sur Myrtil, il l’accompagna hors de l’écurie, tenant la longe du poney qu’il repassa entre les mains de son cousin, et les deux, le poney et le Hobbit, s’en allèrent joyeusement sur le chemin, plein d’entrain et de promesses des aventures de leur voyage. Alors qu’il quittait Château-Brande vers le nord pour gagner la route de l’est, il se retourna et agita la main, son cousin agita la main en retour, il voulait courir après lui et l’empêcher de partir tout seul, ce n’était qu’un au revoir, ils se reverraient dans quelques jours. Alors qu’il se retournait et marchait vers le nord, le jeune Hobbit se mit à chanter une chanson sur la Comté et sur le voyage, et Merry qui marchait vers l’entrée de la demeure familiale crut entendre la voix de son cousin dans le chant de la brise et du matin.

Oiseaux et feuillages,
volent sur la route du voyage
quand je vais dans l’hiver
je me souviens des collines et des champs verts,

Noix et noisette,
sous l’ombre que l’arbre jette
qui borde le chemin
par lequel je viens,

Lune d’argent et Soleil d’or,
Veille quand je marche et quand je dors
je reviendrais avant le printemps
je verrais fleurir les collines et les champs,

De mon pays, de ma maison
avant que passent les saisons,
je reviendrais par le chemin
dans les collines dans le matin...


Il cessa soudain de chanter, comme il voyait devant lui la Haute Haie, ils passèrent le passage et se trouvèrent sur la route de l’est, il tourna sa monture vers l’ouest, et contempla la Comté, baignée d’or, qui s’étendait au-delà des rives. Le poney voulut avancer vers le pont, mais il tira sur les rênes pour le faire retourner sur le chemin, il se pencha pour flatter l’encolure du poney et dit en souriant près de son oreille :

- Voilà Myrtil, nous quittons la Comté, je sais que tu n’es jamais allé si loin, mais ne t’en fait pas, nous reviendrons bientôt !


Le poney hennit et pencha la tête pour frotter son naseau sur le bras du jeune Hobbit. Myrtil appartenait à Perle mais elle aimait bien le jeune Peregrin, il avait toujours les poches pleines de nourritures et il était courageux.

- Tu veux peut-être boire… Je ne sais pas quand nous retrouverons un point d’eau.


Le poney hennit de nouveau et Pippin descendit de son dos pour mener la monture à pied sur le bord de l’eau. Là, entre les roseaux et les nénuphars, il la laissa boire tranquillement. Il fouilla dans les sacoches de la selles et tira une pomme qu’il cacha dans sa veste. Le poney flaira la pomme sur Pippin quand il se retourna, il poussa doucement le Hobbit avec ses naseaux à la recherche du précieux fruit, le Hobbit sourit et recula en riant, il prit la pomme qu’il avait caché pour le poney et la donna à la brave créature. Ensuite, ils remontèrent sur la route, Pippin tenait la longe de Myrtil, une fois sur le chemin, il se hissa sur son dos et ils repartirent, ils avaient fait seulement quelques pas que Pippin se remit à chanter et sa voix et les paroles des chansons de la Comté se mêlèrent au vent qui accompagnait leur pas sur le chemin de l’est.  

Vers neuf heures ils firent une halte pour le second déjeuner, ils prirent un en-cas à onze heures et ils s’arrêtèrent un peu après midi pour prendre le déjeuner. Vers la fin de l’après-midi, ils dépassèrent la Vieille Forêt, qui jetait son ombre sur le côté sud de la route de l’est, et bientôt, ils aperçurent sur leur droite, se dessinant dans la lueur du crépuscule, les monts des terrifiants hauts des galgals, un endroit horrible où aucun Hobbit ne s’aventurait. C’était un lieu plus sombre que la Vieille Forêt, les monts étaient hantés de créatures effrayantes. Au nord, s’étendaient les champs de Bree, c’est là qu’ils allaient passer la nuit. Il y avait au carrefour de la route un petit campement avec des roulottes de marchands, des Grandes Gens faisaient haltes ici et s’arrêtaient pour manger et dormir, il mena son poney boire à l’auge, puis il l’attacha dans le près avec une corde, pour qu’il puisse brouter l’herbe, Pippin s’installa pour la nuit au bord du prés, dans un coin un peu à l’écart des Grandes Gens. Il soupa puis s’endormit, emmitouflé dans la couverture de voyage qu’il avait emporté de la Comté. Il s’éveilla le matin, la nuit avait été tranquille et même couché sur le sol il avait dormi aussi profondément que s’il s’était assoupi au fond de son lit douillet à Hobbitebourg. Les hurlements du bois l’avaient éveillé quelquefois au milieu de la nuit, mais les hommes gardaient le campement et les chevaux des loups. Il prit le petit déjeuner, rangea les couvertures et son matériel, donna une pomme et de l'eau à Myrtil, puis ils reprirent la route de Bree.  

Comme la veille le second jour s’écoula sans que rien de particulier ne se passe, il chevaucha tranquillement le long de la route de l’est, bientôt les champs couvrirent les collines, ils s’arrêtèrent plusieurs fois pour le repas, et en fin d’après-midi ils arrivèrent en vue de Bree. Bree était le village principal du Pays de Bree, petite région habitée par des hommes et des Hobbits, ceux-ci vivaient principalement sur l’autre versant de la colline, à Staddel, un petit village à côté de Bree et de Combe, un peu plus loin à l’est. La région était comme une île au milieu des terres solitaires et sauvages de l’Eriador. Bree était construite à côté de l’ancien carrefour de la route de l’est et du Chemin Vert, qui menait aux Hauts du Nord et à Fornost, elle était nichée sur une colline, autour des maisons il y avait une haie épaisse et un fossé profond, une porte à l’ouest et une porte au sud, accessibles par une chaussée qui passait la douve, permettaient de pénétrer dans la ville. C’était la fin du jour quand ils approchèrent des portes de la ville.
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Elfe Sylvain
Tauriel
Tauriel
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Elfe Sylvain
MessageSujet: Re: Voyage d'un hobbit au Pays de Bree   Voyage d'un hobbit au Pays de Bree Mini_h10Jeu 3 Mar - 13:59


Voyage d'un Hobbit au Pays de Bree
Tauriel & Peppin


Tauriel s’ennuyait ferme à l’intérieur du palais de la forêt de Mirkwood. Franchement, cela faisait des jours qu’elle n’avait pas quitté l’enceinte du palais et qu’elle n’avait vu personne pour avoir une discussion plus ou moins sensée. Elle n’avait pas croisé Legolas depuis des jours également et elle se demandait ce que pouvait bien faire le Prince. Elle était également un peu surprise de ne pas avoir de nouvelle et même s’il elle n’en attendait pas spécialement, elle aurait été heureuse d’en avoir. Cela aurait changé de l’ordinaire et l’aurait sortie de sa période d’ennuie profond. Elle avait l’impression de recommencer à broyer du noir et elle n’aimait pas vraiment les pensées qui lui venaient. Ce n’était pas sain et elle ne voulait pas retomber dans les travers qu’elle avait quitté quelques années auparavant...

Alors, même si elle continuait à s’ennuyer, Tauriel avait décidé de s’entraîner. Elle s’était rendue là où les elfes mâles se battaient et avaient encore récolté des regards un peu mauvais.  Elle le savait, beaucoup de ses « collègues » n’aimait pas le fait qu’elle soit là, à se battre comme le ferait un homme mais elle était quand même présente et elle se battait. Bien sûr, elle n’était certainement pas la seule Elfe à savoir se battre comme elle l’avait appris. Mais elles ne le montraient pas comme elle pouvait le faire. Elle avait tout de même été Chef de la Garde, elle avait eu plusieurs autres de ses comparses sous ses ordres et certains d’entre eux étaient « jaloux ». Si on leur posait la question, ils auraient niés, parce qu’un elfe n’est pas jaloux mais Tauriel avait assez fréquenté les hommes pour savoir ce qu’était la jalousie. Et plusieurs de ses collègues l’étaient sans conteste. Alors cela la faisait doucement sourire et elle préférait ne pas faire attention à tout ce qui pouvait se dire dans son dos. Elle y avait fait trop attention après son retour de la bataille des cinq armées. Elle avait prêté trop d’attention à ce qui pouvait se dire sur elle, sur ce qu’elle avait pu ressentir pour Kili et sur ce qu’elle avait fait pour essayer de le sauver. Beaucoup d’entre eux ne comprenaient pas pourquoi le Roi avait passé l’éponge aussi vite. Le roi Thranduil n’était pas le genre de souverain qui passait beaucoup d chose. Elle était assez bien placée pour le savoir puisqu’il ne lui avait pas complètement pardonné. Il l’avait autorisé à rentrer avec lui et Legolas mais elle savait que malgré les années qui s’étaient écoulée depuis la mort de Kili, le Roi avait toujours en tête ce qui s’était passé durant la bataille. On pouvait dire que leur relation n’était toujours pas revenue à ce qu’elle était avant toute l’histoire. Mais Tauriel laissait le temps faire son travail.

Et là, le temps était contre elle puisqu’elle avait l’impression qu’il ne passait pas. Du tout. Elle avait passé quelques heures à s’entraînait avant qu’elle ne retourne dans ses quartiers pour pouvoir se changer et revêtir une tenue plus adéquate pour sortir. Parce durant son entraînement, Tauriel avait pris la décision de sortir un peu. Elle qu’elle n’avait pas forcément l’autorisation de le faire mais si elle restait là encore quelques jours, elle allait finir folle. Et alors qu’elle sortait de ses quartiers, un elfe l’aborda alors en lui tendant une missive. Elle haussa un sourcil en passant son regard de la missive qu’il lui tendait et le visage impénétrable de l’elfe.

- A porter à Bree au plus vite A porter à Bree au plus vite

Tauriel ne posa pas de question parce qu’elle n’aurait sûrement pas de réponse alors bon. Elle avisa le seau sur la lettre et se dit qu’effectivement, elle n’avait pas à poser de question. Elle attrapa alors ses armes puisque connaissant les temps qui courent, elle n’était jamais trop prudente. Et puis elle passa de quoi se restaurer durant le trajet. Bree n’était certainement pas la porte à coté et les jours qui la séparaient de son but ne s’égrènerait sûrement pas aussi lentement que les jours qu’elle venait de passer. Elle était même plutôt contente d’avoir autant de route.

Elle se mit rapidement en route, demandeuse de quitter la cité pour voyager un peu. Et c’est avec un sourire, ses bagages que la jeune femme quitta la cité Elfe avec un plaisir certain. Comme elle l’avait prévue, le trajet fut long. Mais ce fut une véritable bouffée d’oxygène pour l’elfe sylvain. Elle fit bien sûr plusieurs pauses pour sa monture. Parce qu’elle n’était pas aussi résistante qu’elle et elle en profitait alors pour grignoter les quelques trucs qu’elle avait emmené avec elle.  

Les jours passèrent et bientôt Tauriel vit apparaître son but. C’est avec un sourire qu’elle prit alors le chemin de Bree en voyant la cité au loin. C’est à la tombée de la nuit que l’elfe sylvain arriva aux portes de la ville. Elle vérifia alors que la lettre était toujours bien dans la poche dans laquelle elle l’avait mise puis elle reprit son chemin. Elle passa alors à coté de plusieurs autres voyageurs mais ce fut un hobbit qui retint son attention. Ce n’était pas courant de voir un hobbit dans ses contrés même si Bree n’était pas loin de le comté. Et c’était encore un peu plus surprenant de le voir seul.

La jeune elfe rapprocha alors sa monture de celle du hobbit et prit la parole. Elle était plutôt curieuse d’avoir la réponse et on ne pouvait pas dire qu’elle allait se gêner pour poser la question.

- Que fait un hobbit seul aussi loin de sa maison ? demanda-t-elle alors pour illustrer ce qu’elle venait de penser.
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Voyage d'un hobbit au Pays de Bree

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